Effet du déficit hydrique sur les transformations anatomiques des racines et la teneur relative en eau des feuillesdu blé dur (TriticumdurumDesf.)


ADDA Ahmed et MERAH Othmane

Résumé :

la tolérance au déficit hydrique est une fonction impliquant plusieurs paramètres qui souvent s’interfèrent entre eux. Les transformations structurales qui se manifestent à l’échelle des différents tissus et organes intensifient souvent leurs capacités à limiter la perte d’eau en situation de déficit hydrique. Les racines s’avèrent les plus concernées par ces transformations. L’étude présentée illustre les principales transformations anatomiques au niveau de la zone subérifiée des racines séminales du blé dur et leur implication dans la rétention et la conductance de l’eau vers les parties aériennes en situation de décroissance du potentiel hydrique du substrat. Les plantes du blé dur sont conduites sous quatre régimes hydriques, 100%, 60%, 40% et 25% de la capacité au champ. Avant la réalisation des mesures, les plantes ont subi un choc osmotique par application du NaCl. Les mesures ont porté sur les transformations des cellules endodermiques et l’évaluation de la teneur relative en eau des feuilles.

Les résultats indiquent que l’accentuation du déficit hydrique engendre l’épaississement de la paroi interne des cellules endodermiques, la réduction de leurs dimensions et la réduction du diamètre des vaisseaux ligneux du métaxylème. Ces transformations s’avèrent efficaces dans le maintien de l’hydratation de la partie aérienne en limitant la perte d’eau des racines vers le sol et augmentent la résistance hydraulique des racines assurant ainsi une meilleure ascension de la sève.

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N05-46-52